CS : Chers amis, aujourd’hui j’ai le plaisir d’interviewer l’un des plus grands aventuriers de l’histoire de la bande dessinée, un exemple pour la jeunesse, un phare pour l’humanité, le Capitaine Flemme.
CS : Capitaine, Bonjour.
CF : Salut bonhomme, une petite mousse ?
CS : Non, non. Jamais pendant le travail.
CF : Ah bon. T’es allergique au houblon ?
CS : Non. C’est juste que l’alcool et le travail ça ne fait pas bon ménage.
CF : HAHAHA… T’es fort, toi. P’tain, j’y ai cru à ton histoire… Oh, le con. Bouge pas, je vais te chercher une bière.
Cinq minutes plus tard.
CS : Nos lecteurs sont un peu étonnés de votre tenue. Vous pouvez nous expliquer ?
CF : Il n’y a pas grand chose à expliquer. Quand on revient de mission, il faut faire la lessive.
CS : Vous pouvez nous en dire plus ?
CF : Étant donné que ce sont des vêtements avec des fibres très techniques, je fais un lavage à 40° avec un peu de lessive en poudre, jamais de lessive liquide, et j’ajoute un zeste d’adoucissant pour garder un certain confort, ensuite je fais sécher tout ça au soleil, jamais au sèche linge, ça abîme le linge.
CS : Je voulais parler de votre mission, pas de la lessive. Pouvez vous nous parler ce votre mission, celle qui est racontée dans le tome 8 de vos aventures qui vient de sortir ?
CF : Ah ça. Bof, il n’y a pas grand chose à dire. Une nouvelle fois l’humanité doit être sauvée, ils m’appellent, j’y vais, deux/trois bourres-pifs plus tard tout est réglé, retour à la casbah. La routine…
CS : Capitaine, on peut dire que vous savez donner envie aux lecteurs d’acheter votre BD.
CF : J’y suis pour rien. C’est un don. Vous voulez une autre bière ?
CS : Au point où on en est…
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