Marcel Champion lance une gamme de casques de chantier entièrement décorés par sa branche street art, Fake. Je reçois aujourd’hui Wilfried Desmond pour qu’il nous en parle.
CS : Quelle est l’idée derrière cette série de casques ?
WD : Ces casques s’inscrivent dans la droite ligne des bidons et des parpaings que Marcel a créés il y a quelques temps. Prendre un objet usuel très répandu, qui ne coûte quasiment rien, et le transformer en œuvre d’art unique et relativement onéreuse.
CS : Pourquoi cette démarche ?
Marcel veut nous montrer le paradoxe de nos choix. Nous ne voulons pas payer cher un objet utile, voire vital, alors que pour un objet inutile, nous sommes prêts à engager des sommes beaucoup plus importantes sans que cela nous pose le moindre problème.
Wow. C’est vachement bien pensé.
WD : C’est Marcel Champion.
CS : D’un point de vue plus technique comment procédez-vous ?
WD : Très simplement. Les membres de Fake achètent des casques de chantier tout ce qu’il y a de plus classiques et basiques chez Leroy Merlin. Ils retirent les sangles et les protections en mousse. Les casques sont ensuite nettoyés pour enlever la poussière ou des traces de graisse. On vaporise un produit spécial pour rendre le plastique poreux afin d’avoir une meilleure accroche pour la peinture. Une fois que tout ceci est fait, vient le tour de la partie création. Pour finir, une couche de vernis époxy est appliquée pour protéger la peinture et la rendre plus brillante. Le vernis permet aussi de gagner en profondeur de couleur.
CS : Ils sont magnifiques. Ils sont parfaits en objets déco. Ils vont ravir les architectes d’intérieur et autres décorateurs.
WD : Oui, mais pas seulement. Les casque restent fonctionnels. On peut très bien imaginer aller sur un chantier avec son casque customisé, c’est tout à faire possible. Pour cela il suffit de le commander votre casque ici.